QUE SE PASSE-T-IL SUR LA ROUTE MIGRATOIRE?

À Caritas Maroc, nous sommes confrontés à des réalités préoccupantes qui demandent notre attention et notre action. Parmi ces réalités, les défis posés par la mobilité humaine, notamment dans les provinces du sud, Laâyoune et Dakhla, sont particulièrement saillants.

Le changement dans le contexte migratoire a entraîné un déplacement notable vers le sud, avec la Route des Canaries émergeant comme l’une des plus meurtrières au monde. On estime que entre 40 000 et 45 000 personnes ont transité par les zones de Laâyoune et Dakhla à la recherche de meilleures conditions de vie.

Les données les plus récentes du Collectif Caminando Fronteras sont alarmantes. Au cours des cinq premiers mois de 2024, 5.054 personnes, dont 154 femmes et 50 enfants, ont perdu la vie sur les routes d’accès à l’Espagne, avec une moyenne de 33 victimes chaque jour. Ce chiffre est bien plus élevé que celui enregistré l’année dernière à la même époque. La plupart de ces tragédies se sont produites lors de naufrages en route vers l’archipel des Canaries, avec un total de 4.808 morts, soit 95 % de l’ensemble des victimes enregistrées au cours de ces premiers mois. Consultez ici le rapport complet «Suivi du Droit à la Vie Janvier -Mai 2024» de Caminando Fronteras.

Ces données reflètent une réalité déchirante qui nous pousse à intensifier nos efforts dans l’assistance et la protection des personnes en mobilité, ainsi que dans la promotion de mesures visant à traiter les causes profondes de la migration forcée et les risques liés à la migration irrégulière.

Dans cette section, nous partagerons des informations sur le thème de la mobilité humaine et des témoignages qui nous rapprochent de la réalité des personnes en situation de mobilité.

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